« Le nom de notre groupe évoque à la fois le fantasme d’une figure féminine qui fait rêver le monde entier, mais aussi un point géographique, une identité culturelle, une langue, des traditions, une façon de penser et d’être en harmonie ou pas avec le monde. Mais pour moi, il a toujours été le nom d’un vaisseau imaginaire à bord duquel s’embarquent des aventuriers pour vivre une aventure musicale à travers le monde »
Erik - fondateur, Guitariste et voix lead
Erik Skarman Baroux est né le 5 Mai 1970 dans l’Est de la France. Enfant, issu d’une famille nombreuse de condition modeste vivant en banlieue parisienne, il est confronté à des expériences émotionnellement fortes qui déclenchent en lui une puissante envie de vivre. Il décide que plus tard, il sera un aventurier, que rien ne sera impossible tant qu’il y aura de la vie. Doué autant pour le dessin que pour les sciences, attiré par les grands espaces, il passe tour à tour depuis sa plus jeune adolescence du crayon à la guitare, des chevaux aux labos, et parcours les routes du globe avec sac à dos, appareil photo et guitare.
En 1996, il rencontre Jean-Louis Aubert. Ensemble ils développent jeanlouisaubert.com et élaborent les premières expériences françaises de diffusion de contenu en ligne (très remarquées à l’époque), jusqu’en 2004 où tout change avec les restructurations Virgin-Emi-Warner etc. (juste après la nomination du site aux Victoires de la Musique)
Quand Erik cesse malgré lui de travailler pour Jean-Louis Aubert, il décide de monter son propre projet musical. Il commence à écrire ‘façon Aubert’, par ‘mimétisme familial’. Il peine à trouver son identité. Heureusement, il écoute beaucoup de musique «indé» et son cousin ne jure que par la musique noisy-expérimentale (Le cousin est le fondateur du label Textile Records). Il rencontre Gaëtan Roussel et Arnaud Samuel, (Louise Attaque), les frères Polycarpe et Matthieu Parnaud (Gush), puis Mark Plati, il prend en main la programmation d’une salle ‘indie’ à Paris (l’Espace B) et rencontre et partage la scène avec Rover, Lilly Wood 1 the Prick, François & The Atlas Mountain, Neon Indian, The Magic Lantern, The Leisure Society, il se libère peu à peu de l’empreinte «Aubert» et passe tranquillement du rock français à la musique qualifiée de ‘Cool Atmospheric Punk’ par certains adeptes-disquaires de Los Angeles...
Soraya Abbas est née le 15 Mai 1971 à Alger, d’un père Kabyle et d’une mère arrageoise. Sa mère quitte l’Algérie pour Arras alors qu’elle n’est qu’une toute petite fille. Enfant, elle est elle aussi confrontée à des événements dramatiques qui marquent fortement sa sensibilité. Elle est néanmoins une enfant aussi rêveuse qu’enjouée, scénique, espiègle mais souvent malade et bridée dans ses élans et ses projets. Douée pour le chant, la danse, la scène d’une manière générale, elle décide très tôt que sa vie sera exceptionnelle. Curieuse, réfléchie, aussi intellectuelle que pleine d’initiative, elle part à Paris son bac en poche et multiplie les expériences. Elle travaille pour les cinémas UGC où elle peut croiser tour à tour Gérard Depardieu ou Kevin Costner. A Paris elle rencontre des musiciens et des musiciennes (Rachid Taha, Keren Ann Zeidel, Gregory Czerkinsky…) mais aussi des personnalités comme Edouard Baer ou Frédéric Beigdeber, des artistes comme Bryan Mc Cormack pour qui elle travaille activement et contribue au lancement de carrière. Elle prend des cours de chant, d’acting, passe des auditions mais étrangement, elle s’est toujours mise au service du projet des autres en renonçant au sien. C’est également en se maintenant à l’extérieur qu’elle s’implique dans La Française. C’est elle qui crée le lien avec la Blanchisserie à Boulogne Billancourt, obtient une mise en avant pendant 15 jours sur Spotify lors de la sorttie de l’album ‘Audiography#1’, elle qui organise la résidence à Dublin et obtient un booking au Mercantile dans le carde du Festival ‘Let’s French’ organisé par l’Alliance Française de Dublin. Elle s’occupe du stylisme et habille les membres du groupe qui jusque là jouaient en jean et t-shirts, elle organise la tournée lilloise (1 à 2 concerts par jour pendant 6 jours), gère l’expérience au Maroc, photographie, filme, manage.... Jusqu’au 7 Octobre, jour où elle a décidé de monter à bord de ‘La Française’, un navire qu’elle connaît pour en être co-architecte.
Soraya et Erik se rencontrent en 1987 au Lycée Robespierre d’Arras où ils sont tous les deux lycéens. Il est en première scientifique, elle est en seconde. Ils vivent des années lycée extraordinaires.
Ils se perdent de vue après le lycée. Mais un de leurs amis communs de l’époque demeurant toujours à Arras a lui aussi son projet musical : Izadora. Il monte une résidence au Pharos, et invite son ami Erik et son groupe (Le Français, à l’époque) à venir de Paris ouvrir le show le 4 mars 2010. Au même moment, miraculeusement, Erik et Soraya se retrouvent à Paris Place de la Concorde le 24 février 2010.
Le concert est donné au Pharos, Soraya est dans l’audience ainsi que d’autres de leur époque lycée… Tous vont ensuite fêter leurs retrouvailles sur les places… Dans la nuit du 4 au 5 mars 2010, Erik demande Soraya en mariage et elle accepte… Depuis ce jour, ils ne se sont plus quittés et créent ensemble.
Ensemble, ils rencontrent Cyrille et Caroline à La Blanchisserie (une galerie-bar-salle de concert de Boulogne-Billancourt) et s’activent avec eux à programmer des concerts qui voient les débuts de Birdy Hunt, Lou Lesage accompagnée de son père Pierre Emery (Ultra Orange), Paul Hazan…
Dans un premier temps, Soraya fait des photos et des vidéos pour le groupe qui change plusieurs fois de formation. Mais très vite Erik demande à Soraya de poser les caméras et de prendre le micro. Soraya refuse, puis s’interroge, puis accepte… en Octobre 2015.
Soraya et Erik n’ont plus 17 ans.. Mais ils sont plus jeunes et enjoués que jamais. Leur soif de vie et d’inventivité, leur expérience riche qui leur permet de savoir comment s’y prendre, est à la fois motrice est catalyseur. Elle prouve que le feu créatif n’a pas d’âge, ne vieillit ni ne meure tant qu’il est alimenté par l’envie.
Tous deux, ils sont le noyau de La Française. le projet initialement conçu par Erik comme un groupe international a pris plusieurs visages mais a gardé à peu près la même ligne directrice, calée sur son jeu de guitare particulier (il joue quasiment 2 guitares, 1 rythmique et 1 lead, en même temps), et influencée par leurs goûts pour la musique classique, le jazz, le rock et l’électro, l’art, le cinéma, la mode...
Le groupe a donné de nombreux concerts, mais ni Erik ni Soraya n’en était satisfaits. Ils abandonnent alors l’idée d’un groupe et décident de fonctionner en collectifs éphémères…
Ils migrent à Lille en juillet 2013… Ils y découvrent une scène Jam exceptionnelle, une vie ‘Live’ très instinctive, rock, électrique, presqu’animale. Ils trouvent ce qui leur faisait défaut à Paris ou Londres, et qu’ils avaient occasionnellement trouvé à Glasgow, Swansea ou Dublin. Jouer, pour ces jammers lillois, relève de l’instinct de survie.
Grâce aux jam sessions que Broc N Roll (boutique d’instruments) met en place en 2015, Erik rencontre Ivan Penkuhn. Ivan est séduit par La Française, tout en étant surpris par la proposition d’en être… Son talent pour la musique lui permet de caster le bon batteur (Jön Dreef), et de proposer un guitariste lead additionnel (Antoine Dbn).
La première rencontre des 5 membres
de La Française a lieu le 9 janvier 2016 au château de Bossuit.
Les instruments sont branchés,
Erik et Soraya proposent leur prochain single ‘You Are My Private Angel’…
C’est la journée de toutes les premières fois :
• Première rencontre des membres tous ensembles
• Première fois pour Soraya en co-lead vocal dans un groupe de rock
• Première interprétation à 5 du nouveau single
• Première prise d’images en ‘one shoot live’ par l’équipe du tout nouvau Studio Watt.
Un moment mémorable et mémorisé par un film réalisé par Régis Lelièvre qui sort le 18 mars 2016.